Nous vivons un moment pour le moins particulier, un de ces moments qui marquent un homme, un député, mais aussi, évidemment, nos concitoyens, notre pays et notre nation tout entière ; un de ces moments qui en disent long sur ce que sont nos fondamentaux et sur la façon dont nous entrerons collectivement dans l'histoire.
Celles et ceux qui nous ont précédés dans cet hémicycle, sur les champs de bataille, devant des générations d'écoliers, qui ont tout simplement mis leurs forces au service de la construction ou de la reconstruction de notre pays, nous ont légué une certaine idée de la France : une idée de la France qui veut que l'on ne laisse pas les Français sur le bord du chemin, une idée de la France qui veut que l'on s'occupe des plus âgés, des plus pauvres, des plus fragiles, qu'en tout temps une main leur soit tendue. Cette main tendue doit être la main de la République.