J'ai évoqué précédemment des outils essentiels pour parvenir à stimuler la filière bois afin que demain, chers collègues, toutes les constructions neuves, dans vos territoires, soient composées d'au moins 50 % de matériaux biosourcés, dont du bois. C'était un des objectifs de la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique, dite loi ELAN.
En l'occurrence, pour consolider et accompagner les entreprises de la filière bois, je propose deux mesures concernant les entreprises de scierie. La première, décrite dans l'amendement no 1561 , consiste en un renforcement du soutien de l'État aux projets d'utilisation de leurs coproduits comme combustibles pour produire de l'énergie par cogénération. Leurs déchets pourraient en effet être mieux valorisés en tant que biomasse. Cette énergie verte pourrait être revendue ou surtout, vu le rapport entre tarif de l'électricité et coût de la cogénération, être utilisée en interne pour un prix de revient subventionné. L'entreprise aurait ainsi de l'électricité produite directement sur site.
L'amendement no 1562 vise à permettre au Gouvernement de créer des subventions directes à l'investissement dans les scieries pour moderniser les lignes de sciage. De nombreuses scieries ont fermé ces dernières années et l'âge moyen des chefs d'exploitation est assez élevé ; pour faciliter la transmission des scieries, demain, il faut un outil de production moderne et performant. Il faut donc investir et, pour cela, en plus du plan de relance, rien ne vaut un coup de pouce direct de l'État.