Monsieur Lassalle, vous avez raison de rappeler que certains scieurs ont investi il y a vingt ans, sans malheureusement réinvestir depuis. Le ministre pourra revenir sur ce problème, mais mon but est d'aider les scieurs à acheter une déligneuse, une écorceuse – qui coûte à peu près 200 000 euro – ou un broyeur – à 80 000 euro – , qui représentent des gains de compétitivité. Je souhaite que l'État, grâce au guichet unique qui a été proposé par Agnès Pannier-Runacher pour les investissements dans les petites PME industrielles, puisse subventionner et aider ces investissements à hauteur de 20 % au moins. Un tel montant créerait un effet de levier pour impulser la modernisation et l'automatisation des scieries.
Madame Panot, mon engagement en matière de renouvellement des forêts est total. Je pense, comme vous, qu'il faudrait donner la priorité à l'adaptation de nos forêts au changement climatique tout en évitant l'impasse économique.