Ce qui arrive à la filière betteravière n'est pas une fatalité ; c'était prévisible et, en vérité, les responsabilités sont à la fois publiques et privées. Je tenais à le dire, ce qui n'empêche pas aujourd'hui d'accompagner la filière et de trouver des solutions.
Je récuse ensuite l'idée qu'il n'y ait pas d'alternative. Nous démontrerons que d'autres voies existent, qui passent par un partage de valeurs et le financement des pertes.
Enfin, vous créez un conseil de surveillance, alors même qu'en 2017, vous avez décidé de mettre à l'écart les parlementaires qui participaient au conseil de surveillance du plan Écophyto, lequel ne s'est d'ailleurs quasiment pas réuni depuis cette date. À quoi bon créer des comités par molécule et par culture, alors même que le dispositif de pilotage global de la prévention et des solutions agronomiques a été abandonné par votre majorité ? C'est un problème de gouvernance, tout aussi important que le reste.