avant, malheureusement, de revoter à la demande du Gouvernement, preuve que la réintroduction de semences et de pesticides pollueurs et tueurs de biodiversité ne va pas de soi.
En 2016, l'actuelle ministre de la transition écologique était en pointe dans la dénonciation de la dangerosité des néonicotinoïdes ; en 2020, elle était bizarrement absente de l'ensemble des débats sur le sujet.
C'est volontairement que le secteur ne s'est pas préparé à cultiver sans néonicotinoïdes : les députés n'ont pas à couvrir ce choix délibéré, accompagné d'un chantage insupportable que l'on peut rapidement résumer par « soit vous autorisez les pesticides, soit la filière disparaît et avec elle des milliers d'emplois ».
Je considère, en pleine conscience, que, dans l'intérêt général pour lequel nous avons été élu, nous devons toutes et tous voter la motion de rejet de notre collègue.