J'émettrai le même avis sur les quatre amendements qui concernent l'ONF : demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.
L'ONF, nous en sommes tous d'accord, est un bien très précieux pour notre pays ; il affronte des défis nombreux, des défis humains, des défis de sens de sa mission, des défis de moyens d'exécution. Madame la rapporteure spéciale, je vous remercie d'avoir insisté sur l'augmentation des moyens versés par l'ONF dans ce budget. Le plan de relance, de façon absolument inédite, met un accent très fort sur la forêt, avec 150 millions d'euros pour le repeuplement et 22 millions pour la technologie LiDAR – light detection and ranging – , que l'ONF appelle de ses voeux, comme toute la profession.
Au-delà de ces mesures, la question des moyens humains suscite, je l'entends, de nombreuses interpellations de votre part. Nous avons évoqué ce matin la décision relative au plafond d'emplois, je n'y reviens pas. La difficulté, c'est que le contrat d'objectifs et de performance de l'ONF est en cours de discussion et que c'est ce COP, élaboré bien évidemment avec les organisations syndicales, qui doit donner la visibilité sur les moyens pour la période de 2021 à 2025. C'est dans ce cadre que l'ensemble des enjeux que vous avez évoqués doivent être pris en considération.
Je réaffirme avec force que la France a une immense chance de disposer d'un opérateur tel que l'ONF, avec son savoir-faire, ses agents, son expertise. Le ministre que je suis apporte un immense soutien à l'ensemble de la profession.