Je vous remercie de me donner la parole, monsieur le président. J'avais accepté de ne pas intervenir ce matin pour pouvoir le faire cet après-midi.
La crise que nous traversons a montré que l'absence de moyens humains conduit à la catastrophe. Nous le constatons pour les brigades sanitaires et pour l'hôpital. Certes, les moyens humains ne suffisent pas, nous le savons ; il y a aussi la question des moyens matériels et de la conduite du changement. Nous avons souvent parlé de confiance, mais encore faut-il avoir les moyens de la construire.
En l'espèce, l'ONF doit pouvoir faire de la prévention et du contrôle. Or cela se fait non pas avec des mots et des discours, ou par l'opération du Saint-Esprit, mais avec des moyens humains, sur le terrain. Il convient d'affecter à l'ONF les moyens qui lui permettront d'atteindre les objectifs fixés de manière concrète, non pas de manière théorique et hors sol. Le groupe Libertés et territoires insiste donc lui aussi sur l'importance des amendements présentés en ce sens.