Nous devons décider la sylviculture que nous voulons, l'avenir que nous souhaitons pour les forêts françaises. Si nous voulons que les forêts soient un bien commun, objectif énoncé à plusieurs reprises par le Gouvernement, et que je partage, alors il faut un service public forestier fort.
On nous dit que les problèmes dont souffrent de nombreux secteurs, comme celui de l'hôpital, seraient, en réalité, liés à leur mode de management, à leur gestion. Mais c'est faux ! Il faut bien un nombre suffisant de personnes pour les faire fonctionner. Si tel était le cas à l'ONF, les agents forestiers s'occuperaient de secteurs plus petits et pourraient mieux connaître et accompagner la forêt. Nous sortirions d'une approche où, pour des raisons budgétaires, nous réduisons sans cesse leurs effectifs, alors qu'à l'heure de l'urgence écologique les enjeux sont immenses.