Il vise à créer un fonds de transition agroécologique qui serait confié au monde coopératif – la proposition émane du syndicat Coop de France.
Le monde coopératif représente 40 % du secteur de l'agroalimentaire. C'est plus d'un paysan sur deux qui a désormais décidé de rejoindre le mouvement de l'économie sociale, qui fonctionne selon le principe « un homme, une voix ». L'outil coopératif constitue un élément de puissance pour nos territoires, que l'on pourrait qualifier de civique ou moral. Et s'il demeure évidemment perfectible et inachevé, cet outil est également pour nous un atout fondamental dans l'économie de demain, dans la transition écologique et dans nos relations internationales.
Ainsi, alors qu'il subit de plein fouet les crises alimentaires et agricoles et connaît des pertes de chiffre d'affaires et des tensions avec le reste du secteur agroalimentaire, le mouvement coopératif se fait fort d'être un artisan de la transition agroécologique. La création d'un fonds dont il assumerait le pilotage et destiné à réaliser cette transition m'apparaît donc comme une excellente idée et un levier bien plus efficace que n'importe quel autre dispositif.