Le sujet est très important. Dans les prochains jours ou les prochaines semaines – selon les contraintes liées à la crise que nous traversons – , la ministre de la transition écologique et moi-même ferons le point sur le glyphosate en indiquant ce qu'il reste à faire pour trouver des solutions alternatives là où elles s'avèrent nécessaires. Comme vous l'avez vu, l'ANSES, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, a déjà publié de nouvelles autorisations de mise sur le marché permettant de réduire significativement l'usage du glyphosate et, lorsque des solutions alternatives techniques et économiques existent, de cesser l'utilisation de ce produit.
Une des conclusions du débat qui nous a encore occupés au début de cet après-midi, c'est que nous devons mettre encore plus l'accent sur la recherche. Je vais justement annoncer la mobilisation de 7 ou 8 millions d'euros supplémentaires pour la recherche sur le glyphosate, …