C'est absolument incroyable ! On ne demande que l'application d'une décision de justice, ce qui permettrait, en outre, de faire entrer de l'argent dans les caisses de l'État ; or, loin de nous répondre sur le fond, on n'évoque que la forme, en nous indiquant que l'amendement n'est pas déposé au bon endroit, alors qu'il a pourtant été jugé recevable ! Le ministre, interrogé sur ce dossier, ne se prononce pas, alors que nous sommes dans un cas manifeste de deux poids, deux mesures !
Lorsque la Confédération paysanne eut démonté trois boulons de cette même ferme des « mille vaches », elle avait été condamnée à verser 100 000 euros, et elle les a payés, alors qu'elle avait joué là le rôle de lanceur d'alerte ! Pourquoi le Gouvernement fait-il aujourd'hui preuve d'inertie et de clémence ?
Pour l'anecdote, l'ancien directeur de la ferme des mille vaches est parti travailler dans une ferme bio, en Normandie me semble-t-il. Je trouve que ce revirement est bon signe et gage d'optimisme : il indique le sens de l'avenir. Ce qui n'indique pas le sens de l'avenir, en revanche, c'est le choix du Gouvernement de ne pas faire appliquer la loi.