On peut toujours dire que ce sont des petits producteurs, qu'ils sont occupés par leur travail, qu'ils n'ont pas le temps de mettre le nez dans leurs papiers. Mais il se trouve que, lors du sommet de l'élevage, à Clermont-Ferrand, j'ai rencontré les représentants de la filière de la Limousine, de la Holstein, du mouton vendéen et du mouton charollais : eux non plus ne constatent pas de changement. Rien n'a donc changé, ni dans les prix, ni dans les processus de décision.
C'est pour cette raison qu'entre autres mesures à prendre, nous proposons de renforcer le rôle de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires.