Nous ne comprenons pas cette diminution de crédits, qui n'était pas attendue. Elle atteint, je crois, près de 12 % par rapport à la recette effective de 2019, alors que le PIB est annoncé en baisse de 10 % à 11 % et que cette contraction sera sans doute nettement moindre dans l'agriculture. En effet, l'activité agricole s'est maintenue et les chiffres d'affaires des exploitations ne sont pas tous mauvais. Nous ne comprenons donc pas. Pour reprendre les propos du ministre ce matin, je dirais que ce n'est pas le budget qui doit gérer la politique, mais l'inverse. Ce n'est pas depuis Bercy que ces problèmes doivent être envisagés, mais depuis le ministère de l'agriculture et l'Assemblée nationale.