J'aurais aimé faire une présentation groupée comme vous m'y aviez invité, monsieur le président, mais les sujets dont nous parlons ont chacun son importance, en particulier pour les personnels pénitentiaires. Qu'il s'agisse de l'appui des équipes cynotechniques ou des dispositifs anti-projection, ce sont des problèmes qui se posent concrètement dans les établissements pénitentiaires ; sur ces quatre amendements, on ne peut donc pas se contenter de dire « circulez, y a rien à voir », en présentant des masses budgétaires dont nul ne connaît exactement l'affectation.
L'amendement no 1461 , par exemple, vise à développer les unités cynotechniques. Il est issu d'un rapport que nous avons rédigé avec mon collègue Dimitri Houbron en conclusion des travaux d'une mission d'information relative au régime des fouilles en détention. Il n'existait que trois unités cynotechniques en 2017, et une quatrième sera prochainement implantée au sein de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Rennes. D'autres seront-elles créées et, si oui, quand et comment ? Elles sont très demandées par les surveillants pénitentiaires pour servir d'appui à leurs interventions dans certaines situations difficiles.