Je remercie à nouveau Mme la rapporteure spéciale pour son avis : elle sait passer par-dessus les clivages politiques au nom de l'intérêt général, comme je l'avais déjà remarqué.
En revanche, je regrette l'avis du Gouvernement. Je ne suis pas certain, madame la ministre déléguée, que vous-même soyez complètement persuadée que les mesures déjà adoptées suffisent, au regard des problèmes rencontrés. Je pense notamment à la Dépakine. J'ai rencontré plusieurs de ses victimes dans ma circonscription – comme vous, j'en suis certain : je ne dresse aucun mauvais procès – et j'estime que les solutions n'arrivent pas assez vite.
Peut-être l'amendement n'est-il pas parfait ; je dis au nom de Caroline Fiat, qui l'a déposé, que nous sommes prêts à le retravailler avec Mme la rapporteure spéciale pour l'améliorer et le faire adopter en deuxième lecture. Mais s'agissant des médicaments concernés, le contrôle de l'industrie pharmaceutique constitue un enjeu démocratique et sanitaire, et il faut vraiment que nous allions plus loin.