Philippe Naillet est le premier signataire de ces deux amendements d'appel.
Depuis près de deux ans, les parlementaires et les acteurs concernés demandent la revalorisation du coefficient géographique des établissements de santé de la Réunion. Cette revendication a été exprimée dans un courrier du 8 janvier 2019, puis répétée lors d'un entretien du 16 septembre 2019 avec la ministre des outre-mer et encore dans un courrier de la délégation aux outre-mer en date du 3 octobre 2019. Elle a également été rappelée lors de l'examen des PLFSS pour 2020 et pour 2021, notamment après la présentation du rapport du 19 septembre 2019 rédigé par les députés Olivier Serva et David Lorion sur la situation des CHU – centres hospitaliers universitaires – de la Guadeloupe et de la Réunion.
Nous cherchons à connaître, par l'amendement no 2009 , la stratégie du Gouvernement concernant le coefficient géographique qui s'applique à la Réunion et, par l'amendement no 2021 , les raisons pour lesquels ce département est sous-doté – son taux d'équipement en hospitalisation complète et les sommes qui lui sont allouées pour la prévention et pour l'accompagnement des personnes sont inférieurs à la moyenne nationale, ce dont pâtissent, outre les professionnels, l'ensemble des Réunionnaises et des Réunionnais.