Depuis plusieurs années, je regarde de près le fonctionnement du FEAD, le Fonds européen d'aide aux plus démunis. Force est de constater qu'il est susceptible d'améliorations : je donne plus de précisions dans l'exposé sommaire de cet amendement.
Il serait souhaitable de réunir autour d'une table la direction générale de la cohésion sociale, FranceAgriMer, et la commission interministérielle de coordination des contrôles, afin qu'ils poursuivent leur concertation. Une nouvelle programmation européenne va entrer en vigueur ; l'actuelle est à parfaire. Il y a donc un bilan à établir avant de s'engager, sans quoi nous risquons de ne pas optimiser notre utilisation des fonds européens consacrés à l'aide alimentaire. Il faut se pencher davantage sur cette question que nous ne l'avons fait jusqu'ici, d'où ma proposition d'une équipe dédiée aux futurs programmes européens : les enjeux se chiffrent en millions d'euros.