Il vise à demander au Gouvernement un rapport sur l'avenir de la ligne d'écoute nationale « Violences femmes info » – le numéro 3919 – , sérieusement fragilisée par l'annonce gouvernementale du lancement d'un marché public. Alors que ce numéro est la propriété de la fédération nationale Solidarité femmes, l'annonce d'un marché public paraît sans justification, le 3919 n'entrant pas dans le champ de la concurrence. Il suffirait, au travers d'un plan pluriannuel d'objectifs et de moyens, de lui attribuer une subvention supplémentaire pour qu'il puisse fonctionner vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ce numéro d'appel n'est pas une activité économique de marché.