Dans la continuité de la conversation que nous venons d'avoir sur cette proposition malheureusement rejetée, l'amendement de mon collègue Bournazel tentait de rétablir une égalité entre les différents secteurs culturels. Comme vient de le souligner M. le ministre, la totalité des activités culturelles bénéficient d'un dispositif de soutien fiscal sous forme d'un crédit d'impôt : c'est vrai pour le cinéma, les jeux vidéos, l'audiovisuel et les oeuvres phonographiques ; mais non pour le théâtre. À l'instar de Mme de Montchalin qui, tout à l'heure, pointait du doigt une anomalie, je regrette que cette activité que tout le monde, je crois, soutient dans son principe, ne bénéficie pas d'un crédit d'impôt. La proposition de cet amendement consiste simplement à ajouter à un des crédits d'impôt existants – celui qui touche au spectacle vivant musical ou de variétés – les activités de théâtre. Le crédit d'impôt, qui donne aux exploitants de ce type de spectacles la possibilité de se voir rembourser jusqu'à 15 % des dépenses, permettra de structurer et de professionnaliser la filière.