Nous avons déjà débattu de la date du 16 février en première lecture. Une prorogation de l'état d'urgence sanitaire pour une durée de trois mois est à la fois nécessaire, adaptée et proportionnée à la situation sanitaire qui, je le rappelle, demeure très préoccupante et ne cesse d'empirer. Le Sénat a d'ailleurs validé une prolongation quasiment similaire – à deux semaines près. Je rappelle que le Conseil scientifique, dans son avis favorable à la prorogation de l'état d'urgence sanitaire, prédisait le 19 octobre que « les mois d'hiver ser[aient] difficiles vis-à-vis de la circulation » de la covid-19.
J'émets donc un avis défavorable.