Dans la continuité des explications de nos collègues, nous sommes, au sein du groupe MODEM et apparentés, également favorables à une extension du crédit d'impôt famille. Il s'agit évidemment de mettre fin à une discrimination parce qu'en fonction de la typologie de son entreprise, selon qu'elle a ou non des salariés qui en bénéficient, on n'a pas accès aux mêmes droits.
L'élargissement de l'assiette se justifie d'autant plus qu'il permettra une égalité de traitement entre salariés et indépendants, ce qui, j'en suis sûr, fera extrêmement plaisir au Premier ministre, dont le souci est justement de réduire les inégalités entre ces deux catégories. Je vais même plus loin : le gain de pouvoir d'achat qu'une telle mesure procurerait aux indépendants est conforme à la philosophie de la majorité présidentielle. Un autre effet positif serait de favoriser la création d'entreprises en donnant aux jeunes parents la possibilité de s'organiser et de mieux concilier leur vie familiale et leur vie professionnelle.
Les membres de notre groupe attendent un signal positif fort dans le cadre de la politique familiale, d'autant plus qu'un risque pèse sur l'universalité des allocations familiales à laquelle nous sommes extrêmement attachés.