Monsieur le ministre, chacun d'entre nous a son vécu, et vous n'êtes pas là pour tenir des propos humiliants. Je fais partie de ceux qui ont voté favorablement la semaine dernière. Je l'ai fait avec ma conscience. Ma décision n'a pas été facile, mais je ne la regrette pas. Dans le présent débat, je réfléchis avec une certaine humilité, car j'ai conscience qu'il n'y a pas de solution miracle. Je ne sais même pas encore sur quel bouton j'appuierai lors du vote ; je suis dans l'expectative.
Sachez qu'hier, j'ai passé une partie de la journée à appeler des hôpitaux à Lyon et à Paris. Je n'utiliserai pas les mots qu'ont employés les gens qui m'ont répondu, mais la vérité des hôpitaux n'est pas celle que vous dites, monsieur le ministre – et vous le savez pertinemment.