Il vise à préserver la liberté d'exercer son culte – une liberté fondamentale à valeur constitutionnelle.
Alors que les mesures sanitaires sont déjà en place dans les églises, les temples, les synagogues et les mosquées, le Gouvernement a interdit l'exercice des cultes sans chercher le moindre aménagement. Nous aurions pu espérer qu'il tire les leçons du premier confinement puisque le Conseil d'État, le 18 mai dernier, a rappelé que l'interdiction générale portait manifestement atteinte à la liberté d'exercer un culte. Un nouveau recours a d'ailleurs été déposé et le Conseil d'État devrait rendre sa décision vendredi ou samedi.
Autoriser les transports en commun, où les passagers sont agglutinés les uns contre les autres, mais interdire de manière généralisée les cultes, malgré le respect des précautions sanitaires, est vécu comme une nouvelle injustice par les croyants, quels qu'ils soient. C'est pourquoi je demande que lorsque les conditions sanitaires et les gestes barrière sont respectés strictement, les lieux de culte ne soient pas concernés par les mesures de fermeture.