Comme les deux précédents, il tend à supprimer l'article 3, qui vise à collecter des données médicales. En effet, l'urgence n'est pas de collecter des données et éventuellement de les transmettre, mais bien de soigner. L'urgence est d'ordre sanitaire : tant que le premier objectif ne sera pas de sauver des vies et de soigner en phase précoce, il faudra remettre au lendemain la collecte de données et leur interprétation. Il ne suffit pas de rhabiller le système StopCovid, qui a suscité pas mal d'interrogations de la CNIL – la Commission nationale de l'informatique et des libertés – , comme s'il s'agissait d'un autre système de collecte, pour le rendre séduisant. Voilà pourquoi le groupe Libertés et territoires souhaite la suppression de l'article 3.