L'amendement no 155 , qui avait été adopté quelque peu rapidement hier, présentait l'intérêt d'introduire une façon innovante d'associer le Parlement à l'action du Gouvernement : il aurait été invité non pas à légiférer de façon précipitée ni à étudier un texte comme il a l'habitude de le faire, mais à s'exprimer périodiquement sur une mesure spécifique et symbolique, que les Français identifient clairement. Un tel examen dans cet hémicycle, au coeur de la représentation nationale, aurait renforcé l'acceptabilité des décisions prises. Vous ne vous rendez pas compte, madame la ministre déléguée, à quel point la population française n'accepte plus vos mesures. Ayez en conscience !