Ce n'est pas peu de chose et cette objection mérite le respect. Il pourrait y avoir des circonstances exceptionnelles qui le justifient, et vous pensez qu'on y est ; mais respectez la contradiction !
Vous ne pouvez pas avoir comme unique mode de relation à l'opposition de lui jeter à la figure les morts et les malades, et de prétendre qu'au prétexte de cette situation, tout le monde n'a plus qu'une chose à faire : vous acclamer et vous dire oui. Dans ce cas, il n'y a plus de démocratie. Admettez cette idée qu'un parlement comporte une majorité et une opposition. Si vous ne l'admettez pas, alors que faisons-nous là ? Vous venez, à cet égard, de nous faire une démonstration qui nous inquiète, en envoyant balader le peu qui avait été modifié par l'amendement de nos collègues, qui ne prévoyait au fond qu'une clause de revoyure.