Je soutiens cet amendement, et j'en profite pour interroger le Gouvernement.
À compter du 1er janvier, les APL seront calculées en temps réel. Dans un premier temps, le Gouvernement attendait de cette contemporanéisation une économie de 1 milliard d'euros, le ministre de l'époque expliquant que la France allait mieux et que le taux de chômage baissait. C'était sa façon de voir les choses… Pour ma part, je pensais que la modification des critères d'éligibilité permettrait surtout de supprimer l'APL à certains allocataires, à revenus constants. Peu importe puisque, désormais, ce débat est dépassé.
Nous assistons à une aggravation des inégalités et de la pauvreté dans notre pays : 1 million de personnes sont passées au-dessous du seuil de pauvreté ; les 20 % des ménages les plus modestes se sont endettés et appauvris pendant la crise du covid-19.
À barème constant, quel effort budgétaire va-t-il falloir consentir pour prendre en charge nos concitoyens qui vont devenir éligibles à l'APL ?