Ce que nous disons, c'est qu'il est effectivement possible de confiner autrement tout se montrant responsable : lorsque c'était nécessaire, la droite parlementaire a toujours accepté de voter pour confier les pleins pouvoirs au Gouvernement. Mais ce que nous exigeons, c'est que vous reveniez de façon beaucoup plus récurrente devant le Parlement. Il n'y a rien de mal à estimer que, dans une démocratie, les représentants du peuple doivent être associés à la prise de décision, pas uniquement une fois tous les trois mois ou à l'occasion des séances hebdomadaires de questions au Gouvernement, mais dès que c'est nécessaire. Même pendant la Seconde Guerre mondiale, Churchill s'exprimait chaque jour devant le Parlement. Quelle honte y aurait-il à vous présenter régulièrement devant nous ?
Quel est, en réalité, l'enjeu qui sous-tend ce débat ? Il y va de l'acceptabilité des mesures que vous prenez : quand vous privez les Français de liberté, la question de l'acceptabilité, et donc du respect d'une telle décision, se pose. Parce que vous avez menti ! Vous avez menti sur les masques.