En effet, monsieur le ministre, pas plus que vous nous ne connaissons la bonne date de sortie de l'état d'urgence sanitaire ! Personne ne la connaît, nous ne vous reprochons rien en la matière, et nous ne prétendons pas être plus avancés que les autres. Nous avons tous conscience que cette pandémie est évolutive et que la seconde vague sera pire que la première. Il est impossible de nier les faits.
Toutefois, notre intention n'est pas de vous faire admettre que l'état d'urgence sanitaire doit s'arrêter impérativement le 31 janvier : elle est de vous convaincre de la nécessité de nous réunir pour débattre des mesures à prendre à cette date, qu'il s'agisse de la sortie ou de la prorogation de l'état d'urgence. Pourquoi craignez-vous à ce point que le Parlement se réunisse toutes les six semaines ou tous les deux mois sur un tel sujet ? Cela n'a rien de dramatique ! Si vous y consentiez, les débats seraient beaucoup moins tendus. Vous donnez le sentiment de tout faire pour que nous ne puissions pas nous exprimer et régulièrement jouer notre rôle ! Ce n'est pas acceptable.