Notre motion de rejet préalable s'explique parfaitement dans ce contexte : nous voulons l'état d'urgence mais pas tel que vous nous le présentez. En bref : oui à l'état d'urgence sanitaire pour donner au Gouvernement les moyens d'agir, non à l'état d'urgence sanitaire sans contrôle parlementaire jusqu'au 16 février, puis jusqu'au 1er avril !
Nous affirmons que la situation exige de décréter l'état d'urgence sanitaire, que le Gouvernement doit avoir les moyens d'agir, que nos compatriotes doivent être protégés et que les soignants doivent pouvoir travailler, mais nous voulons être associés aux travaux, aux évaluations et aux bilans. Ce n'est tout de même pas difficile ; cela s'appelle la démocratie, tout simplement !