4,5 % : c'est l'excès de gaz à effet de serre que la France émet par rapport à ses engagements de l'Accord de Paris.
2,7 : c'est le nombre de planètes qui seraient nécessaires si l'ensemble de l'humanité vivait comme nous, Français.
Deux degrés : c'est la limite du réchauffement climatique que nous nous sommes fixée d'ici la fin de ce siècle. Rappelons que cet objectif impliquerait de diviser les émissions mondiales de CO2 par trois d'ici 2050 – autrement dit, de revenir un siècle en arrière, mais avec un PIB mondial qui aurait été multiplié par dix entre-temps, et une population mondiale multipliée par quatre.
4 millions : c'est le nombre de ménages français touchés par la précarité énergétique, c'est-à-dire ne parvenant pas à satisfaire leurs besoins élémentaires en énergie, du fait de leurs ressources ou de leurs conditions d'habitat.
50 milliards d'euros : c'est ce que dépense la France chaque année pour importer du pétrole et du gaz – autant d'argent qui pourrait être alloué à l'intérêt collectif.