Notre majorité continue à défendre cette idée simple qu'il faut combiner le soutien aux commerces en grande difficulté et la relance de l'activité économique. En effet le panorama économique français est très hétérogène : d'un côté, on trouve des commerces qui souffrent, des boutiques en grande difficulté, des magasins qui ne peuvent pas vendre parce qu'ils sont soumis à des règles de fermeture strictes ; de l'autre, la Banque de France a annoncé que l'activité pendant ce confinement d'automne avait trois fois moins chuté qu'en mars dernier. Nous avons en effet tiré les leçons du premier confinement et réussi à concilier lutte contre la circulation du virus et maintien de l'activité économique.
Certains secteurs, qui tournent aujourd'hui à 90 % ou 95 %, ont impérativement besoin des fonds de la relance, pour accélérer, pour innover encore davantage, pour recruter et notamment recruter des jeunes.
Permettez-moi, ici encore, de donner quelques exemples de la réponse que nous apportons. Voici ce qu'est la relance.
Nous avons décidé de consacrer 1 milliard d'euros à l'emploi des jeunes. Résultat : l'emploi des jeunes se maintient, et nous allons réussir, en 2020, alors que nous sommes en période de crise, à embaucher le même nombre d'apprentis qu'en 2019.
Je voudrais saluer ici tous les entrepreneurs qui ont joué le jeu de cette prime de l'apprentissage et qui ont pris la décision courageuse et salutaire d'embaucher massivement des apprentis, parce que l'apprentissage, c'est l'avenir de l'emploi des jeunes.