L'un des arguments récurrents contre le dispositif Pinel est de dire que des logements sont restés vides dans certaines villes. Pour prendre l'exemple de la ville centre de ma circonscription, Béziers, elle compte 77 000 habitants et connaît une croissance démographique de plus de 1 % par an. Il faut donc loger chaque année 1 000 nouveaux habitants. Béziers, classée en zone B2, devrait sortir du dispositif. Or, il s'y construira cette année autour de 500 logements, dont près de 80 % en dispositif Pinel. Ces logements n'ont aucun mal à trouver des locataires, puisqu'il y a 98 % de location à la livraison et seulement vingt jours de délai entre deux locations. C'est bel et bien une question de cas par cas.
Je veux bien admettre que dans certaines villes, les logements restent vacants, mais ce n'est pas le cas partout. J'insiste sur la nécessité de faire du sur mesure. Des villes qui sont en zone B2, voire en zone C comme nous l'avons entendu tout à l'heure, ont besoin de ce dispositif. Il faut absolument faire du sur mesure, au risque de freiner la reprise économique.