Monsieur le rapporteur général, une baisse de TVA de 4,5 points n'aurait rien de marginal. En outre, certains secteurs de l'hôtellerie et de la restauration sont aujourd'hui taxés à hauteur de 20,6 % ; dans leur cas, la marge de rentabilité pour l'établissement serait plus importante.
Quant au coût de la mesure, monsieur le ministre, c'est afin de le réduire que nous proposons de la borner à dix-huit mois. Il s'agit de stimuler la relance d'un secteur très pourvoyeur d'emploi quand il marche bien et, dans le cas inverse, très destructeur d'emploi. C'est ce que nous allons constater au cours de ce second confinement, voire lors de la reprise de l'activité : certains établissements risquent de disparaître purement et simplement parce que le plan de soutien n'est pas suffisant.