Je souhaite d'abord remercier tous les parlementaires qui soutiennent l'initiative que nous défendons, Xavier Iacovelli et moi-même, sur cette question. Je salue également les amendements qui ont été déposés dans le cadre de ce PLFR 4. J'étais moi-même l'auteur d'un amendement, qui a malheureusement été déclaré irrecevable en application de l'article 40 de la Constitution.
Nous souhaitons ouvrir le débat dans le cadre du PLFR 4, car deux mois seulement nous séparent de la fin de l'année. Le texte que nous examinons doit nous permettre d'accroître les crédits budgétaires car, comme vous le reconnaissez vous-même, monsieur le rapporteur général, il est urgent d'apporter une réponse concrète à ces travailleurs – c'est le sens de l'amendement de Mme Lise Magnier.
Cette dernière a expliqué que 70 000 personnes étaient concernées, mais si l'on parcourt tout le spectre des permittents de l'emploi, de la restauration au tourisme en passant par les guides-conférenciers, ils sont plus de 2 millions. C'est l'ensemble de ce monde des permittents du travail qui se trouve dans une impasse critique et sévère. Nous n'avons eu de cesse d'alerter les membres du Gouvernement et de déposer des amendements en utilisant tous les véhicules budgétaires. Nous recommençons ce soir, parce qu'il y a un trou dans la raquette, même si nous savons que ce n'est probablement pas maintenant que se réglera la question. Au fond, c'est un énième cri de désespoir que nous relayons ici au nom de plus de 2 millions de personnes qui font partie intégrante de notre économie. Il faut que leur détresse soit entendue.