J'entends ces réponses. Je vous indique tout de même, monsieur le secrétaire d'État, que les préfets, par des circulaires d'instruction sur la DSIL et la DETR, ont réorienté très fortement l'utilisation de ces dotations de l'État pour faire face à la crise sanitaire, et que les prérogatives des commissions d'élus sont dans ce domaine, vous le savez, très marginales. Nous cherchons souvent le consensus mais, au bout du compte, lorsque le préfet cible par exemple les défenses incendie ou bien les extensions d'école et de réfectoires en réponse à la crise sanitaire, il ne reste plus beaucoup de marge pour accompagner les autres projets.
Quant aux chiffres que vous citez, j'en prends note, mais ils sont sans commune mesure avec le besoin de 10 milliards d'euros que j'évoquais dans mon intervention.
Je retire donc l'amendement, tout en espérant que vous prendrez en considération l'enjeu qu'il soulève.