Il faut donc s'interroger sur la nécessité de contractualiser avec les départements pour éviter les effets d'aubaine quand l'État agit en leur faveur, et en faveur des soignants.
Nous aussi, nous reconnaissons le rôle des soignants : nous avons consacré une enveloppe à l'augmentation du budget consacré aux auxiliaires de vie à domicile. Quant aux services infirmiers de soins à domicile, les SIAD – on a tendance, dans l'hémicycle, à faire l'amalgame avec les auxiliaires de vie, ce qui n'améliore pas l'intelligibilité des discours – , je rappelle que leur attractivité majeure réside aux yeux des professionnels dans les conditions de travail. Le Ségur de la santé a d'ailleurs voulu provoquer un choc d'attractivité vers l'hôpital public, où les conditions de travail sont extrêmement dégradées. Il ne faut pas tout confondre. En tout cas, il n'y aura pas de départs de masse des SIAD, où les conditions de travail sont tout de même un peu meilleures qu'ailleurs.