En complément de la réponse apportée à l'instant par le rapporteur spécial, je précise que, dès le lendemain de la catastrophe survenue dans la vallée de la Vésubie, Jacqueline Gourault et moi-même avons signé une lettre, ensuite signée par Barbara Pompili, confiant au Conseil général de l'environnement et du développement durable et à l'IGA – l'Inspection générale de l'administration – une mission conjointe d'évaluation des dégâts.
Cette mission n'a pas encore rendu ses conclusions, notamment concernant le volume financier nécessaire. Abonder aujourd'hui le fonds de 50 millions d'euros me semblerait donc prématuré. Pour bien connaître le secteur, je crains d'ailleurs que cette somme ne soit très insuffisante.
Vous pouvez en tout cas être sûre que pour ce territoire, le Gouvernement mettra en l'oeuvre la même dynamique, et fera preuve de la même volonté de solidarité qu'en 2018, quand nous avons fait face à la catastrophe survenue dans l'Aude, en utilisant l'ensemble des fonds disponibles – ceux-ci devraient, je le répète, dépasser largement l'enveloppe que vous préconisez.
Eu égard à cet engagement fort du Gouvernement, je vous demande de retirer l'amendement.