Madame la ministre, avec tout le respect que nous vous devons, quand on vous interroge sur les moyens de l'ingénierie publique dédiée à la transition écologique, nous aimerions recevoir des réponses.
On perd des postes et des crédits, alors que la réussite des projets tient avant tout à la mobilisation, dans nos territoires, des entrepreneurs, des collectivités et des citoyens. Cela implique la présence d'animateurs sur le terrain, grâce à qui les effets de l'argent public sont démultipliés. Je pourrais vous en parler pendant des heures… Un minimum d'animation, c'est un maximum de résultats. Il ne s'agit pas de créer des postes de fonctionnaires à tout-va, mais de rétablir un minimum d'ingénierie dans des territoires où l'absence de l'État compromet jusqu'aux initiatives privées. Bruno Millienne l'a dit, nous sommes à l'os.
Par ailleurs, je réitère ma question sur les contrats de relance et de développement écologiques : où se trouvent leurs moyens ? dans le plan de relance ? dans votre mission ? dans un énième PLFR ? dans un article non rattaché ? Tout ceci est kafkaïen, et l'on n'y comprend plus rien !
Dans l'immédiat, adoptons cet amendement symbolique, qui sauvera l'honneur de l'Assemblée.