À mon tour d'y souscrire, et plutôt deux fois qu'une ! Il y a quelques années, soit les gens n'avaient pas trop d'avis sur les éoliennes, soit ils y étaient plutôt favorables. Depuis, une véritable fracture s'est créée entre une stratégie parisienne des métropoles et les conséquences de son application dans les territoires et les paysages, ruraux ou non. Les éoliennes sont loin de faire l'unanimité. Le Président de la République, Emmanuel Macron, l'a d'ailleurs dit il y a moins d'un an, en janvier à Pau ; il a dit explicitement que le consensus sur l'éolien n'existait plus et qu'il était grand temps de cesser de l'imposer par le haut. Cela veut dire ce que cela veut dire : le mitage des territoires n'est pas une bonne solution ; c'est même une catastrophe pour les paysages, au profit d'éoliennes qui ne sont pas si vertes – il faut le rappeler.
Dans la droite ligne des propos du Président de la République, je suis donc tout à fait favorable à l'amendement et à l'instauration d'un moratoire. J'irai même plus loin : dans les communes concernées, il faudrait systématiquement proposer une consultation qui ne serait pas facultative ou un référendum, sur les projets d'installation d'éoliennes qui – il faut bien le dire – pourrissent la vie de nos concitoyens.