L'éolien pose effectivement un vrai problème ; le sujet a mis le feu aux poudres dans ma circonscription et il provoque beaucoup de réactions politiques. Peut-être connaissez-vous le Médoc : un projet de parc d'éoliennes est à l'étude dans le Blayais, qui prévoit l'installation de quarante éoliennes aux portes du parc naturel marin, en face du château Haut-Marbuzet et du château Montrose. C'est dramatique. Nous avons tous envie de développer les énergies renouvelables. Le long des autoroutes et des lignes à grande vitesse, pourquoi pas, mais sur les sites qui nous sont chers, il faut y réfléchir. Je rejoins Charles de Courson : soutenons massivement l'éolien offshore ; soutenons les méthaniseurs – nous en avons débattu la nuit dernière ; soutenons l'énergie solaire – encore que, si son développement sur des friches industrielles a du sens, il faille veiller à éviter la déforestation. Le débat ne doit pas se dérouler ici, mais dans les conseils régionaux ; sur de tels sujets, il faut faire confiance aux territoires.
Je sais que M. Aubert se bat tous les ans sur ce sujet, sans doute à juste titre : le soutien à la filière mérite d'être examiné. Néanmoins, l'argument de l'emploi est également pertinent, puisque la plupart des pales éoliennes sont fabriquées en France – même si certaines le sont en Chine, il ne faut pas se leurrer. Il en va de même dans le secteur de l'énergie solaire. Pour ma part, je suis donc assez embêté pour prendre position quant à cet amendement.