Une troisième voie consisterait à réformer les énergies renouvelables, ce qui suppose à la fois d'établir un schéma de planification démocratique territoriale et de définir une doctrine nationale claire. Nous n'avons ni l'un, ni l'autre.
Je regrette, madame la ministre, que nous n'entendions pas un discours établissant précisément ce qu'est une bonne méthanisation, qui soutient l'élevage et l'agroécologie, et ce qu'est une mauvaise méthanisation, qui les détruit ; que nous n'ayons pas une vision claire du photovoltaïque au sol, permettant de savoir s'il concurrence l'alimentaire ou non ; que nous ne disposions pas de bilans écologiques quant à l'éolien, susceptibles de forcer l'adhésion par la raison, pour cesser les controverses alimentées par les uns ou les autres. J'adresse un reproche au Gouvernement : le projet de loi d'accélération et de simplification de l'action publique, dit ASAP, a supprimé les outils de planification territoriaux. Peu importe qu'ils aient relevé des SCOT – schémas de cohérence territoriale – , des départements ou des SRADDET – schémas régionaux d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires – ,…