Il vise à définir la date et le niveau de la révision des tarifs d'achat par un décret en Conseil d'État pris après avis de la CRE et en concertation avec les acteurs de la filière, afin d'aboutir à une mesure issue d'un commun accord et d'une réflexion de fond plutôt que d'une décision arbitraire. Co-construisons une stratégie claire pour l'industrie solaire française en nous appuyant sur ces acteurs et sur les avis d'experts. Tous ces éléments appellent des clarifications de nature à rassurer la filière. Il est très difficile aujourd'hui de justifier ces 2 milliards d'euros d'économies faites sur le solaire alors que l'État subventionne encore les énergies fossiles à hauteur de 7 milliards d'euros et envisage de construire six réacteurs européens à eau pressurisée – EPR – pour un coût de 47 milliards d'euros.