Lundi, j'avais apporté mon soutien à l'amendement de Mme Zannier qui visait à obtenir des crédits supplémentaires. Je lui renouvelle mon appui aujourd'hui s'agissant de sa demande de rapport.
Madame la ministre, vous avez raison, ce n'est pas sur les pensions ou la prise en charge médicale qu'il existe des problèmes, mais sur ce qui se trouve à côté, c'est-à-dire sur l'aide sociale. Je puis vous garantir que nous constatons des problèmes sur le terrain, lesquels sont dus à la baisse des crédits. Les mineurs sont comme tout le monde, ils vieillissent, ce qui rend leurs pathologies plus nombreuses et leur prise en charge plus coûteuse. Or que se passe-t-il ? En raison des moyens moins importants qui leur sont accordés, les plans de charge relatifs, entre autres, à l'aide à domicile prévoient un nombre d'heures moins important. C'est pourquoi, si cet amendement n'est pas adopté, je souhaiterais une évaluation transpartisane en la matière.
Il y a des anciens mineurs dans le Puy-de-Dôme, certes moins nombreux qu'en Moselle, et je puis véritablement attester que ces populations bénéficient de moins de moyens que par le passé. Je le répète, ces baisses ne concernent pas la santé, mais l'action sociale.
En outre, procéder à une telle évaluation pourrait aussi nous permettre de réfléchir à une meilleure mutualisation de l'offre de soins. En effet, les médecins et autres personnels soignants qui interviennent auprès des mineurs et de leurs familles pourraient aussi le faire auprès du reste de la population des régions concernées.