Les mutations du marché de la musique ont entraîné une réduction très sensible des moyens d'action des entreprises d'édition musicale, et l'équilibre financier déjà fragile de ces dernières a été dégradé par la crise sanitaire, économique et sociale que nous traversons. L'érosion de la capacité de financement des éditeurs se traduit par une politique de signature plus sélective, au détriment des projets avec de nouveaux talents.
Notre amendement propose la mise en place d'un crédit d'impôt en faveur de l'édition musicale, visant à soutenir la création d'oeuvres musicales et le développement des carrières des paroliers, des librettistes, et des compositeurs par les éditeurs de musique. Comme l'a indiqué à l'instant Mme Kuster, ce dispositif fiscal contribuerait à la préservation de la diversité et favoriserait nettement le renouvellement des talents. Il pourrait aussi favoriser l'activité des sociétés d'édition musicale, en améliorant leur compétitivité, notamment au plan international, contribuant ainsi au rayonnement de la langue française. Tout cela bénéficierait évidemment aux finances de l'État puisque le secteur culturel rapporte beaucoup quand on y investit.