Intervention de Pascal Bois

Séance en hémicycle du vendredi 13 novembre 2020 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2021 — Après l'article 43

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Bois :

Il faut être logique avec soi-même : ayant été le rapporteur de la proposition de loi qui a créé le Centre national de la musique, je ne pouvais qu'être en phase avec l'ensemble de la filière musicale. Car il y a un trou dans la raquette s'agissant des dispositifs de crédits d'impôt : en amont, il y a certes le CIPP – le crédit en d'impôt en faveur de la production phonographique – , en aval le CISV – le crédit d'impôt pour dépenses de production de spectacles vivants musicaux ou de variété : celui qui est proposé ici serait aussi vertueux que ceux-ci et je ne vois pas pourquoi son utilité dans le plan de relance ne serait pas reconnue – l'importance du secteur de la culture ayant été en l'occurrence soulignée par le Premier ministre – , d'autant plus que cela permettrait de renforcer les investissements de la filière musicale.

Les entreprises de l'édition musicale ne doivent pas être négligées. Elles ont déjà été affaiblies par les mutations profondes du marché de la musique et leur équilibre financier est fragile, ce qui les conduit à choisir la sécurité – une sélection mortifère pour la diversité des esthétiques et l'éclosion de nouveaux talents. La crise sanitaire que nous vivons ne doit pas leur porter le coup de grâce et affaiblir notre modèle d'exception culturelle.

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