Il s'agit d'ajuster les critères d'attribution de ce crédit d'impôt de production de spectacles vivants. La crise sanitaire affecte cette filière au premier chef : ses acteurs sont les premiers à avoir décroché et ils ont pour le moment du mal à revenir à une activité normale. Entre-temps, pour éviter les faillites, c'est vrai, le Gouvernement a débloqué de puissantes aides transversales et mis en place des fonds structurels, gérés par exemple par le Centre national de la musique, dont nous voyons bien là la pertinence de sa création au 1er janvier, puisqu'il est devenu indispensable.
Cela dit, l'ajustement du crédit d'impôt a pour but de permettre à ce secteur de se relancer, avec le redémarrage des tournées actuellement à l'arrêt, de couvrir en partie les frais liés aux protocoles sanitaires et de l'encourager à investir dans la préparation de nouveaux projets.