Nous sommes toujours dans le cadre de l'expérimentation prévue à l'article 1er, qui vise à élargir les compétences des policiers municipaux. Ce sont des amendements identiques dont la paternité revient à Éric Diard et qu'Emmanuelle Anthoine a déjà très bien défendus.
Si vous autorisez les policiers municipaux à constater le squat d'un local municipal, pourquoi ne pas leur permettre de le faire pour tous les squats sur terrain privé ou même des terrains de l'État de la commune ? À Marseille, par exemple, nous n'avons pas pu faire intervenir la police nationale dans les 48 heures pour faire constater le squat d'un terrain de l'État. Or la police municipale était disponible et nous aurions très bien pu envoyer des îlotiers.
Ce serait une mesure de bon sens : si les policiers municipaux peuvent intervenir pour le squat d'un local municipal – ce que nous comprenons parfaitement – , ils sont capables de le faire pour tout autre type de squat.