Nous ne sommes pas moins attachés que vous au droit à la sécurité, qui devrait être garanti par une police républicaine entretenant au quotidien une relation de confiance avec la population. Or tous les maires, toutes les communes, n'ont pas les moyens financiers, ou peut-être la volonté politique – ce qui se respecte, puisque le principe de libre administration des communes a valeur constitutionnelle – , d'avoir une police municipale. Dans ces conditions, si l'on prend le risque de transférer la police de proximité aux policiers municipaux, le droit à la sécurité n'est pas égal pour tous. Voilà quelle est la question de fond.