Je souhaite tout d'abord réagir aux interventions répétées de M. Bernalicis – je donne raison à M. Petit…
Vous nous avez expliqué hier, monsieur Bernalicis, qu'il ne servait à rien d'ajouter des incriminations dans le code pénal, car les malfaiteurs ne le lisent pas. Autrement dit, moins il y aurait d'infractions prévues dans ce code, mieux on s'en trouverait. Dès lors, sans recourir à un sophisme tel que celui par lequel on conclut que « Socrate est un chat », autant supprimer le code pénal ! Peut-être votre conception rousseauiste des choses permet-elle de s'en sortir sans aucune incrimination…
Aujourd'hui, vous nous expliquez que c'était mieux quand il y avait moins de policiers, suggérant qu'il existe une forme de corrélation entre le nombre de policiers et le niveau de violence. Sans code pénal ni policiers, tout va mieux ! Nous aurons effectivement du mal à trouver un compromis politique sur le présent texte. Chacun a bien compris, je pense, quelle est votre philosophie politique.